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Rapport d'activité 2019

Suite aux élections législatives, fin 2018, le ministère de l’Egalité s’est doté d’un nouveau nom pour mettre davantage en avant sa mission pour les femmes et les hommes. Un nom qui, tout en s’ancrant sur les avancées du passé, est porteur d’un formidable élan. Avec le « Ministère de l’Egalité entre les femmes et les hommes » le gouvernement renforce la valeur fondamentale de l’égalité entre les sexes et la volonté d’assurer une même reconnaissance des droits sociaux et économiques. C’est un signal fort vers l’extérieur, au niveau national et international. Au sein du ministère, les missions sont rassemblées autour de quatre départements. Ces quatre piliers thématiques sont l’égalité dans l’Education, l’Emploi, la Société et les Communes. L’objectif est d’établir un équilibre entre les femmes et les hommes au quotidien dans tous les domaines de la vie. Car l’égalité se vit à l’école et au travail, dans les espaces publics des villes et villages, au sein du couple comme dans les échanges entre collègues. « Faisons de l’égalité une réalité » résume ainsi la ministre Taina Bofferding pour souligner l’importance de la solidarité et d’une prise de conscience commune. Si d’importantes bases légales sont à ce jour posées, il reste tant à faire pour atteindre un véritable partage des responsabilités au niveau économique et politique. Il s’agit aussi d’ancrer plus fortement l'égalité dans les pratiques au niveau professionnel, d’encourager les citoyen-ne-s à prendre la parole lorsqu'elles/ils sont témoins d'injustices et de violences liées au sexe, et de sensibiliser les jeunes aux stéréotypes. « Faisons de l’égalité une réalité » se veut un appel à poursuivre les démarches avec toutes les forces vives du pays. 100 ans après l’instauration du droit de vote pour les femmes au Luxembourg, la marche vers l’égalité continue. Une mixité bénéfique à toutes et tous se construit ensemble. Soyons les actrices et acteurs du changement.

Rapport 2017 du Comité de coopération entre les professionnels dans le domaine de la lutte contre laViolence

La loi modifiée du 8 septembre 2003 sur la violence domestique dispose dans son article IV qu’il est créé un comité de coopération entre les professionnels dans le domaine de la lutte contre la violence (ci-après « Comité ») composé de représentants d’instances étatiques compétentes pour la mise en œuvre de la loi sur la violence domestique, ainsi que de représentants de services agréés d’assistance aux victimes de violence domestique et des services agréés prenant en charge les auteurs de violence domestique. Ce comité a une double mission, à savoir centraliser et étudier les statistiques réalisées par les instances susmentionnées et examiner la mise en œuvre et les éventuels problèmes d’application pratiques de la loi et de soumettre au gouvernement les propositions qu’il juge utiles. Le règlement grand-ducal modifié du 24 novembre 2003 relatif au Comité prévoit qu’au moins une fois par an, au plus tard le 15 mai de chaque année, le Comité transmet, sous forme d’un rapport écrit, les statistiques et le résultat des examens susvisés au Gouvernement, par l’intermédiaire du ministre de l’Egalité des chances.   En date du 17 avril 2018, le Comité a adopté le rapport au gouvernement 2017 qui contient deux parties, à savoir :   •             le recueil des statistiques présentées par les différentes instances représentées au sein du Comité de coopération entre les professionnels dans le domaine de la lutte contre la violence, à savoir les Parquets de Luxembourg et de Diekirch, la Police grand-ducale, le Service d’assistance aux victimes de violence domestique ainsi que le Service prenant en charge les auteurs de violence domestique; •             un résumé des travaux du Comité réalisés en 2017.

Rapport d'activités 2017

En date du 11 octobre 2017, l’Institut européen pour l’égalité des femmes et des hommes (EIGE) a rendu publique l’actualisation de son indice d'égalité entre les sexes. Depuis 2005, l’indice en question, qui est subdivisé en six domaines principaux (le travail, l’argent, le savoir, le temps, le pouvoir et la santé) mesure l'égalité des sexes dans l’Union européenne et dans ses Etats membres. L'indice est réactualisé tous les deux ans. Les résultats s’inscrivent sur une échelle allant de 0 (inégalité totale) à 100 (égalité totale). Le Luxembourg passe de 65,9 à 69 Alors qu’il se situait à 65,9 sur ladite échelle de 100 en 2015, le résultat publié pour le Luxembourg en 2017 est de 69. La moyenne générale pour l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne (UE 28) est de 66,2. Au classement par Etat membre, le Luxembourg gagne deux places et occupe désormais le 9ème rang. Le Luxembourg se situe au-delà de la moyenne UE 28 dans tous les domaines analysés, à l’exception de celui de la prise de décision. Sérieux bond en avant pour l’égalité entre hommes et femmes dans la prise de décision En matière d’égalité dans la prise de décision, le résultat du Luxembourg passe de 34,9 en 2015 à 43,5 en 2017. Madame la ministre de l’Egalité des chances Lydia Mutsch voit la politique d’égalité du gouvernement luxembourgeois clairement confirmée et se réjouit particulièrement que les efforts entrepris en matière de prise de décision politique et économiques commencent à porter leurs fruits. Dans le domaine de la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique, les travaux à la fois intensifs et complexes ont abouti au dépôt, en octobre 2017, du projet de loi portant approbation de la Convention dite d’Istanbul du Conseil de l’Europe sur l’élimination de toutes formes de violences à l’égard des femmes et la violence domestique.

Rapport d'activités 2016

Au plan législatif, l’année 2016 a été marquée par deux étapes importantes vers l’égalité des femmes et des hommes : d’une part, le principe de l’égalité salariale entre hommes et femmes pour un même travail ou un travail de valeur égale a été inscrit au Code du travail et sa violation a été érigée en infraction pénale. D’autre part, la législation sur le financement des partis politiques a été modifiée dans le sens que les partis politiques ne recevront à l’avenir la totalité de la dotation publique que sous condition de respecter un quota de 40% de candidats de chaque sexe pour les élections législatives nationales et de 50% de chaque sexe pour les élections européennes. Etant donné que cette législation ne s’applique pas aux élections communales, Madame Lydia Mutsch, Ministre de l’Egalité des chances, a lancé au cours de l’année 2016, en partenariat avec de nombreux acteurs du terrain comme le Syvicol, le Conseil national des femmes, les partis politiques ainsi que les medias, une large campagne de mobilisation nationale en vue d’améliorer l’équilibre entre hommes et femmes au niveau de la prise de décision locale, objectif qui équivaut dans la majorité des cas à augmenter le pourcentage de femmes dans les conseils communaux. La campagne votezegalite.lu comprend entre autres une sensibilisation du grand public à la thématique de la sous-représentation des femmes, des soirées locales d’information, des journées portes-ouvertes dans les communes, une ligne d’information téléphonique gratuite, des témoignages de soutien de personnalités de la vie publique et la présence à des foires et autres manifestations publiques.

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