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Les données statistiques du rapport SHE Figures de la Commission européenne montrent que le Luxembourg obtient des résultats relativement médiocres par rapport à d'autres pays européens, en particulier en ce qui concerne l'égalité des genres dans la recherche. Voici quelques chiffres clés du rapport :

• Taux de femmes doctorantes : Au Luxembourg, ce taux est de 36 %, ce qui place le pays en dernière position par rapport à une moyenne de 48 % dans l'UE.
• Présence des femmes dans la recherche : Le pourcentage de femmes travaillant dans la recherche au Luxembourg est de 28 %, contre une moyenne de 33 % dans l'UE.
• Professeures : Seulement 18 % des postes de professeurs sont occupés par des femmes au Luxembourg, contre 26 % en moyenne dans l'UE.

Il est encourageant de constater que la question de l'égalité des genres dans la recherche a été de plus en plus mise en avant au Luxembourg ces dernières années. Cependant, les femmes restent sous-représentées, en particulier aux niveaux de carrière supérieurs et dans les domaines des sciences dures.

Une des principales raisons de la faible participation des femmes dans les sciences dures telles que les mathématiques, la physique, l'ingénierie et l'informatique (STEM) est la persistance de stéréotypes selon lesquels ces domaines ne conviennent pas aux filles. Dans d'autres domaines de la recherche, comme la psychologie et l'éducation, les femmes peuvent être surreprésentées, ce qui est dû à des stéréotypes de genre.

Bien que de plus en plus de femmes étudient les sciences, elles peuvent ne pas choisir une carrière de recherche ou l'abandonner prématurément. Les raisons en sont multiples, notamment les obstacles structurels, les stéréotypes et le manque de soutien aux femmes dans la recherche.

Il est essentiel que les femmes et les hommes soient représentés dans la recherche, car les équipes mixtes et diversifiées travaillent de manière plus efficace et produisent de meilleurs résultats. Il est crucial d'encourager les jeunes, en particulier les filles, à s'intéresser à la science et à la recherche, et de les soutenir dans cette voie pour exploiter pleinement le potentiel de leurs talents et perspectives. Il s’agit de briser les stéréotypes persistants dès le plus jeune âge, démanteler les barrières institutionnelles et favoriser une culture d'appartenance qui valorise l’égalité des genres et la diversité sous toutes ses formes.

Il est crucial que l’égalité dans les sciences s'attaque aux biais systémiques et à la discrimination au sein des institutions académiques et de recherche qui peuvent entraver l'avancement des groupes sous-représentés. En outre, l'égalité dans la science et la recherche va au-delà de la représentation pour favoriser la création d'environnements inclusifs et favorables où tous les individus se sentent valorisés, respectés et habilités à contribuer leurs perspectives et leurs talents uniques.