La lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique – une priorité du Gouvernement luxembourgeois et un défi que nous relevons tous les jours.

En date du 24 octobre 2022, la Ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Taina Bofferding, et la Ministre de la Justice, Sam Tanson, ont assisté à la réunion officielle d’ouverture de la 1ère visite d’évaluation du Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique du Conseil de l’Europe (ci-après GREVIO).  

Le 3 juillet 2018, le Luxembourg a ratifié la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, plus connue sous le nom de Convention d'Istanbul. Aujourd’hui, le Luxembourg accueille une délégation du GREVIO afin d’échanger sur les progrès réalisés par lui et de dresser un premier bilan de sa mise en œuvre de la Convention d’Istanbul sur le plan national sur base d’un rapport préliminaire soumis par le Luxembourg le 8 mars 2022[1].

La lutte contre toute forme de violence à l’égard des femmes et la violence domestique est non seulement au cœur des droits de l’homme, mais elle est depuis des années une des priorités du Gouvernement luxembourgeois.

Ainsi, la Convention d’Istanbul a dès le début non seulement été perçue comme le premier traité européen juridiquement contraignant en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, mais également comme un fil directeur et un engagement concret pour les trois ministères chargés de sa mise en œuvre, en l’occurrence, le Ministère des Affaires étrangères et européennes, le Ministère de la Justice et le Ministère de l’Egalité entre les femmes et les hommes, afin de renforcer le dispositif législatif et procédural qui a été mis en place bien avant l’approbation de ladite Convention.

Taina Bofferding Ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes souligne

 

[1] Pour plus d’informations : GREVIO receives state report for Luxembourg - Newsroom (coe.int)

Dans mon approche globale, la prise en charge des victimes doit passer indéniablement aussi par la prise en charge des auteur-e-s. Pour moi l’équation est claire : Moins d’auteur-e-s signifie moins de victimes.

Sam Tanson, Ministre de la Justice, a mis en évidence que l’approche globale du gouvernement comprend des actions de prévention et de sensibilisation, ainsi que de nouvelles initiatives législatives visant à améliorer la répression des violences ainsi que la protection des victimes. « Notre approche est très collaborative et transversale, comme tous les acteurs nationaux impliqués dans la lutte contre la violence travaillent ensemble afin d’offrir la meilleure prise en charge possible tant aux victimes qu’aux auteurs de violence domestique. »

Les échanges et le partage d’expériences entre tous les acteurs nationaux impliqués dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique et les experts du GREVIO programmés les prochains quatre jours permettront de discuter davantage notre dispositif législatif et procédural en la matière, un objectif commun à nous toutes et tous. 

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