Taina Bofferding salue le bond en avant réalisé par le Luxembourg en terme d’égalité entre les sexes – Présentation de l’Indice européen d’égalité de genre 2021 (« GEI ») de l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes

En date du 28 octobre 2021, l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) a présenté les résultats de la 6e édition de l’Indice de genre d’Egalité (« GEI ») 2021. L’indice d’égalité de genre représente un instrument important pour l’élaboration des politiques, il permet de mesurer les progrès de l’égalité de genre dans l’UE au fil du temps. Chaque année, il attribue à l’Union européenne et à ses États membres une note allant de 1 à 100. Une note de 100 signifierait qu’un pays a atteint l’égalité complète entre les femmes et les hommes.

Le Luxembourg fait un bond en avant substantiel de deux positions et se range parmi le « top 10 » des Etats membres de l’Union européenne, pour se situer à la 9e place avec un taux général de 72,4 points (moyenne européenne : 68,0). Par rapport à l’édition précédente, le Grand-Duché (+2,1) a fait les plus grands progrès avec les Pays-Bas et la Lituanie.

Les notes sont fondées sur les écarts entre les femmes et les hommes et sur les niveaux atteints dans six domaines fondamentaux: le travail, l’argent, le savoir, le temps, le pouvoir et la santé, ainsi que leurs sous-domaines. L’indice inclut deux domaines supplémentaires: les violences à l’égard des femmes et les inégalités croisées. L’analyse des inégalités croisées examine comment des facteurs tels que le handicap, l’âge, le niveau d’instruction, le pays de naissance et le contexte familial peuvent se conjuguer au genre pour créer des parcours différents dans la vie des femmes et des hommes. Pour cette 6e édition, un accent particulier a été mis sur le domaine de la santé.

Dans le long terme (2010-2021), le Luxembourg a progressé de 11,2 points, ce qui représente la progression la plus importante de tous les Etats membres depuis l’introduction de l’indice. Les domaines dans lesquels le Luxembourg a enregistré les plus grands progrès depuis son introduction en 2010 sont la prise de décision, l’emploi et le savoir. Des déficits sont à constater dans le domaine « temps ». Vu dans le court terme par rapport à la 5e édition de 2019, le Luxembourg a notamment enregistré des progressions dans le domaine du pouvoir et de l’argent.

Taina Bofferding souligne 

que le GEI est un outil très important pour nous mesurer par rapport aux autres Etats membres de l’Union européenne. L’égalité est un domaine qui est parfois difficile à mesurer. Voilà pourquoi, les données fournies par EIGE dans le cadre du GEI nous donnent des indicateurs importants pour fonder nos priorités politiques. Le Luxembourg a fait des progrès prometteurs depuis 2010, ce qui nous montre que l’égalité bouge

La ministre de l’Egalité précise toutefois qu’il ne s’agit pas de se reposer sur nos lauriers : « Bien au contraire, comme bien pointé par le GEI 2021, la crise pandémique nous a montré que des régressions en terme d’égalité entre les sexes sont à craindre qui remettent en question les acquis qui sont d’ores et déjà réalisés. La question des responsabilités au sein des ménages ou encore le recours au télétravail ne sont que deux facteurs qui influent sur la compatibilité entre la vie professionnelle et la vie privée. Voilà pourquoi, les chiffres de la prochaine édition du GEI doivent prendre en compte les effets de la crise. »

La ministre souligne finalement que le Luxembourg a mis sur pied en mars 2021 l’Observatoire de l’Egalité. S’inspirant du GEI de l’Institut européen pour l’égalité entre les sexes, l’Observatoire se décline en sept domaines. Les indicateurs sont progressivement développés et finalisés jusqu’en 2023. L’Observatoire repose avant tout sur le site web (www.observatoire-egalite.lu) destiné au grand public. 

Pour plus d’informations, le site web de l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes a publié le rapport intégral.

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