Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, le ministère de l’Egalité et Women in digital empowerment (WIDE) encouragent l’égalité femme-homme dans le secteur numérique et organisent une journée de sensibilisation «Lëtz go equal in digital ». Le 5 mars 2020, une conférence et des ateliers pour les lycéen-ne-s esquisseront les opportunités professionnelles pour les femmes et les hommes.
Des responsables de start-ups vont présenter sur le site d’Esch-Belval leurs parcours et convictions pour encourager la mixité dans ces métiers d’avenir.
La journée s’articule sur deux temps :
- En matinée, des ateliers favorisent les échanges directs avec des lycéen-ne-s. Des responsables de startups partagent leurs expériences sur le chemin parcouru et répondent aux questions des jeunes. L’objectif est de lutter contre les stéréotypes souvent associés au secteur du digital et de montrer les opportunités académiques et professionnelles pour les deux sexes.
- En début d’après-midi, une conférence rassemble des témoignages et ouvre le débat sur les dispositifs à promouvoir. Des responsables de startups présenteront leur projet sous forme de pitchs. Puis, une table ronde réunira Madame la ministre de l’Egalité, Taina Bofferding, des expert-e-s du secteur digital et des jeunes pour stimuler les vocations.
Ensemble, accélérons la mixité dans le digital
Comme le souligne Taina Bofferding, il s’agit de mettre en avant les opportunités pour les femmes et les hommes : « La promotion des filles et des femmes dans le numérique permet de thématiser l’aspect multidimensionnel de l’égalité. C’est lié aux politiques de l’emploi, à l’enseignement et aux objectifs formulés dans le cadre de la stratégie ministérielle de lutte contre les stéréotypes. Il s’agit de déconstruire les stéréotypes qui sont un frein dans les choix académiques et professionnels. »
Actuellement, peu de femmes travaillent au Luxembourg dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. En 2018, ce secteur comptait 14,5 % de femmes actives et 85,5 de spécialistes de sexe masculin. Sur l’emploi total du pays, ce sont 2,1 % de femmes qui travaillent dans ce domaine.