Oeuvres classiques et stéréotypes, parlons-en

Luxembourg

Le mouvement « Voix de jeunes femmes » s’en était offusqué : Les œuvres littéraires classiques étudiées dans les lycées présenteraient une vision très stéréotypée des femmes et des hommes. Un sujet sur lequel se sont penchés les ministres Claude Meisch et Taina Bofferding.

En date du 18 janvier 2019, le député Dan Biancalana a posé une question parlementaire aux ministres de l’Éducation nationale, Claude Meisch, et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Taina Bofferding. Il se réfère aux réflexions soulevées par le mouvement « Voix de jeunes femmes » sur les valeurs et messages véhiculés par les œuvres classiques. Une question d’autant plus actuelle, sachant que l’éducation à l’égalité des genres est un des piliers forts du programme gouvernemental 2018-2023.

Dans leur réponse commune, les deux ministres précisent qu’il ne s’agit ni de censurer les œuvres classiques, ni de juger des réalités historiques. Les textes doivent surtout être accompagnés d’explications sur le contexte historique et social et analyser l’approche d’un auteur(e). Les ministres soulignent qu’ils collaborent étroitement pour élaborer des programmes de sensibilisation en matière d’égalité des sexes.

Voici le texte intégral de la réponse.

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