Communiqué de presse 15 février 2005
28 avril 2005 : Girls’ Day
Promouvoir les technologies et le monde technique aux filles/jeunes femmes pour diversifier les choix professionnelles
Le 28 avril 2005 aura lieu la quatrième édition du Girls’ Day au Luxembourg. En amont de cette journée spéciale dédiée à l’avenir professionnel des filles, les coordinatrices de l’initiative, Christa Brömmel du Centre d’information et de documentation des femmes (Cid-femmes) et Nicole Jemming du Service à l’Egalité des Chances de la Ville d’Esch-sur-Alzette ont dressé un bilan positif du Girls’ Day 2004.
Avec 365 filles âgées de 13 à 19 ans qui ont passé une journée dans une des 70 entreprises partenaires de l’initiative, le nombre des participantes a presque doublé par rapport à 2003. Les jeunes femmes ont eu l’occasion de faire connaissance avec le monde du travail. En permettant l’expérience concrète d’un métier, le Girls’ Day veut encourager les filles/jeunes femmes à prendre en considération comme futur choix professionnel des professions et des métiers généralement peu exercés par les femmes (certains métiers de l’artisanat, du secteur de la technologie, les technologies de l’informatique et de la communication, etc.).
Nouveautés en 2005
Le Girls’ Day 2005 connaît des nouveautés tout en gardant ses objectifs et son approche par rapport aux années précédentes. Ainsi, pour les années 2005 et 2006, le Girls’ Day sera mené avec le soutien du Fonds social européen, du Ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et du Ministère de l’Egalité des Chances. Le soutien financier permettra de consolider d’établir davantage le Girls’ Day au Luxembourg, en augmentant le nombre de participant-e-s et en améliorant la qualité de l’initiative.
Le Ministère de l’Education nationale, représenté par Mme Fandel, souhaite poursuivre l'objectif de faire du Girls’ Day un élément fixe des activités d'orientation dans les lycées dont le but est de diversifier le choix professionnel des jeunes femmes. Pour le Ministère de l'Egalité des Chances, représenté par Mme Wickler et qui soutient des projets en faveur de l'égalité entre femmes et hommes dans les entreprises depuis 1998, prévaut l’échange entre étudiantes et entreprises: D'une part, les entreprises sont amenées à recruter plus de femmes dans des domaines techniques et industriels. D'autre part, les jeunes femmes sont incitées à s'intéresser davantage aux études et professions techniques et ne se limitent pas à des carrières traditionnellement féminines.
Patronage de la Fédération des femmes cheffes d’entreprise du Luxembourg
Le Girls’ Day 2005 se réjouit particulièrement du patronage de la Fédération des femmes cheffes d’entreprise du Luxembourg (FCCEL). En sa fonction de présidente de la FCCEL, Mme Claudine Speltz insiste sur les compétences des femmes dont le monde du travail doit bénéficier. Elle souhaite que de plus en plus de jeunes femmes s’intéressent aux postes à responsabilité et qu’elles y arrivent avec courage et persévérance.
En 2005, la date du Girls’ DayEn 2005, la date du Girls’ Day – le 28 avril – est la même pour le Luxembourg et l’Allemagne. Comme en 2003, les coordinations des deux côtés de la Moselle collaborent pour permettre aux filles intéressées de participer à un échange et de passer la journée du Girls’ Day dans une entreprise/institution du pays partenaire.
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Appel de participation aux entreprises
Les coordinatrices lancent l’appel aux entreprises et institutions de participer nombreuses au Girls’ Day 2005 et de proposer des places de stage – en particulier dans les domaines techniques – aux filles le 28 avril 2005. Bon nombre d’entreprises seront contactées dans les prochains jours. Dans l’impossibilité de les contacter toutes par lettre personnalisée, d’autres intéressées peuvent se documenter sur le site web www.girls-day.lu où se trouve le formulaire d’inscription pour entreprises. Celles-ci sont invitées à signaler leur offre jusqu’au 15 mars 2005 aux coordinations.
Pour la première fois, une séance de formation pour entreprises sera organisée le matin du 8 mars 2005. Des exemples de bonnes pratiques d’organisation du Girls’ Day seront présentés et des idées et conseils qui peuvent aider à préparer et organiser le Girls’ Day dans les entreprises seront développés. L’inscription à cette formation peut se faire au Cid-femmes.
Satisfaction auprès des participant-e-s du Girls’ Day 2004
L’enquête réalisée auprès des participant-e-s (élèves, écoles et entreprises) affiche des bonnes notes pour le Girls’ Day : 70% des filles étaient satisfaites du Girls’ Day 2004 et 91% d’elles ont l’intention de participer la prochaine édition. Toutes les écoles sont d’avis que l’orientation professionnelle dans les écoles devrait aussi intégrer la dimension du genre. Et parmi les entreprises, 75% sont d’avis que le Girls’ Day est positif pour elles et 91% sont intéressées à participer en 2005.
Le Girls’ Day a aidé 68% des filles à connaître des professions souvent inconnues et 55% ont apprécié faire connaissance avec le quotidien professionnel. 12% respectivement 15% des élèves ont trouvé que la profession leur convenait ou qu’elles pouvaient s’imaginer exercer cette profession plus tard contre la moitié des participantes qui ne peut pas se l’imaginer. Ces chiffres prouvent que le Girls’ Day fonctionne aussi selon le principe de l’élimination. Mais elles démontrent aussi que les images «traditionnelles» persistent toujours.
Un élément particulièrement apprécié par les filles était l’échange avec les personnes actives qui ont su répondre aux questions multiples et parler de leurs motivations et expériences.
Partenariat très large
Le succès du Girls’ Day repose sur un soutien très large englobant écoles (directions, responsables des SPOS et de l’ALJ, enseignants et enseignantes) et monde du travail (entreprises, chambres patronales et salariales, syndicats – le Girls’ Day est soutenu par les syndicats OGB-L, LCGB, FNCTTFEL et FGFC). Notons encore le support de la Chambre de Travail, qui va publier début mars une brochure sur le Girls’ Day, en collaboration avec le Cid-femmes et le Service à l’Egalité des Chances, et la collaboration du CNFPC d’Esch-sur-Alzette, qui a mis ses ateliers à disposition des élèves et qui a organisé un échange avec des femmes travaillant dans des métiers où les femmes sont encore sous-représentées.
Une initiative lancée et coordonnée par: Cid-femmes Coordination régionale Esch: Service à l’Egalité des chances de la Ville d’Esch
Soutenu par le Fonds social européen, le Ministère de l’Egalité de Chances, le Ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle
En collaboration avec: Lycées classiques et techniques, SPOS, ALJ, CNFPC Partenariat: Syndicats et Chambres professionnelles