Lancement du nouveau Plan d’action national « Promotion de la santé affective et sexuelle »

Luxembourg

« La santé affective et sexuelle est importante pour l’égalité entre les sexes », a expliqué Taina Bofferding lors de la présentation du nouveau plan d’action PAN-SAS, « car elle concerne la politique du ministère à plusieurs niveaux, en promouvant une sexualité sans stéréotypes de genre, sans violence et sans contraintes. »

En date du 26 février 2019, Étienne Schneider, Vice-Premier ministre, ministre de la Santé, Claude Meisch, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse, Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration et Taina Bofferding, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, ont lancé officiellement le nouveau Plan d’action national « Promotion de la santé affective et sexuelle » (PAN-SAS). Il est entré en vigueur au 1er janvier 2019, faisant suite au plan d’action 2013-2016 (prolongé jusqu’en 2018) et fût élaboré en concertation interministérielle.

Principes fondamentaux du PAN-SAS 

Le plan d’action national pluriannuel entérine le principe que la santé affective et sexuelle est un élément indissociable du bien-être global et des droits de chaque personne, quel que soit son sexe, son âge, sa condition physique ou psychique, son origine, son orientation sexuelle ou son identité de genre et devra s’adresser à tous les publics cibles.

Ainsi, la santé affective et sexuelle ne se limite pas aux relations sexuelles, mais inclut l’affectivité, le respect de soi et de l’autre et les spécificités du genre et des identités sexuelles.

Taina Bofferding y voit surtout une thématique importante pour les enfants et les jeunes : «Les enfants sont sur internet, de plus en plus et de plus en plus tôt, confrontés à des images hyper sexualisées et d’une violence inouïe. Lorsqu’ils consomment de tels contenus avant même d’avoir eu une véritable éducation sexuelle et affective, c’est problématique. Une éducation sexuelle saine sert ainsi à contrer les attentes stéréotypées des filles et des garçons par rapport à la sexualité, à déterminer consciemment leurs choix personnels et à consolider l’égalité des genres à long terme. »

L’accès équitable à la santé affective et sexuelle, le droit pour tous et la prise en compte de la diversité et de la multi-culturalité de notre société sont une préoccupation centrale pour les ministères impliqués.

Photos © SIP/Emmanuel Claude

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